Les savonniers de Salon
Gardiens de la traditionAutour du savon
A faire, à voirLe quartier des savonniers
Le patrimoine architectural des savonniersLes hôtels particuliers
De 1870 à 1920, l’essor commercial et industriel de Salon s’accompagne d’une « euphorie architecturale », que ce soit dans l’ « architecture privée, publique ou industrielle et commerciale ». Les belles demeures de Salon témoignent de cet âge d’or salonais. Citons en quelques unes : l’Hôtel Armieux (Palais de Justice), le château Couderc (Clinique Vignoli), le château Garcin (Ecole Michelet).
Partez à la découverte de ce patrimoine exceptionnel, qui témoigne du dynamisme de Salon et des salonais à chaque époque, qu’elle soit passée, présente ou à venir.

C’est grâce à l’ouverture des lignes de chemin de fer que le commerce a pu se développer et enrichir les négociants et savonniers de Salon-de-Provence. Sur certaines propriétés, les voies desservant les anciennes fabriques sont encore présentes.

485 boulevard de la République, Ou « villa Armieux » de par son instigateur Edmond Marius Armieux, en 1903. Occupée pendant la guerre, la ville de Salon la rachète en 1951 pour en faire le Tribunal de Commerce. De magnifiques magnolia et une fontaine à jets ornent sa cour.

455 boulevard de la République
Edifié en 1900 par Auguste Girard, négociant en huiles et savons. En 1928, il est vendu à Alphonse Gras négociant également, reconverti dans la torréfaction après la crise de 1914. Derrière la villa, on peut voir encore une magnifique estive.
366 boulevard de la République
Ancienne demeure de Jules Marius Fabre, négociant en huiles. Un double escalier balancé occupait originellement la place de la véranda.

240 boulevard de la République
Edifice remarquable par sa composition et son originalité, dont le premier propriétaire connu fut Henri Pascal, producteur d’huile d’olives.

boulevard de la République
Ou Villa Colombe, fut construite par l’industriel salonais Pascal Anthime Ravoire en 1880. Il comportait une grande cour en façade ainsi qu’un très grand jardin, lequel a laissé place à un bâtiment annexe construit par une banque (Crédit Agricole, également visible depuis le boulevard Foch).

Villa ayant appartenue à Benoît-Victor Châteauneuf, un des fondateurs du Cercle des Arts. Il fait don de sa villa à son gendre, Me Emile Camille, après le séisme de 1909. Depuis, ce cabinet notarial se transmet de père en fils.

Boulevard de la République
Le jardin du château des Louanes est aujourd’ hui le Parc de la Légion d’Honneur, caractérisé par une magnifique roseraie et des palmiers créant la perspective vers le château.

, 202 boulevard Lieutenant Charpenel
Architecture et jardin témoignent de l’héritage des savonniers et négociants du début du XXe siècle.

, boulevard Lieutenant Charpenel
Architecture et jardin témoignent de l’héritage des savonniers et négociants du début du XXe siècle

Acquis en 1996 par la Ville, ce parc de 8 000 m² est d’une richesse remarquable par la variété de ses espèces végétales : tilleuls, bambous, platanes, pins Larissiu… Il était autrefois le jardin du château situé au nord du parc.


218 boulevard Ledru Rollin L’une des plus belles propriétés de ce parcours, de style néo-classique.

219 boulevard Nostradamus Construit en 1902 par le négociant Pascal Boy. Il est racheté en 1930 par un industriel du graissage, Edouard Roche, qui agrandit le bâtiment par l’achat de la fabrique adjacente au château.

14 boulevard Clémenceau A l’origine dénommée « Villa Marcel », construit en 1896 par Louis Laurentin, négociant en huiles minérales. Cette maison de maître présente la caractéristique d’avoir deux façades dites principales : celle sur le boulevard Clémenceau, plus sereine, et celle plus noble donnant sur la place du Général de Gaulle, boulevard Nostradamus.

119 boulevard Nostradamus Construite par l’architecte Eugène Martin en 1913, à la demande d’A. Nivière, commerçant en tissus. Les décorations de pierres, sculptées dans la façade sont dites d’Eugènes Piron, auteur du monument aux morts de la guerre de 1914 au cimetière St Roch.

Boulevard Nostradamus Financé par les dons des passants dans la rue, ce théâtre au décor italien est un hommage d’Etienne Armand pour sa maîtresse actrice. Le bâtiment est inauguré en 1883, mais Armand meurt bien avant la première représentation. Il est aujourd’hui la propriété de la municipalité.

Rue des fileuses de soie
Construit en 1886, il était réservé aux notables, hommes uniquement. S’il avait une vocation de détente et de loisir, le « Cercle » n’en encourageait pas moins les Lettres et les Arts, et pouvait être la scène de querelles politiques. Marius Reynier y fonda l’orchestre Symphonique en 1898.

boulevard Foch
Villa ayant appartenue à Benoît-Victor Châteauneuf, un des fondateurs du Cercle des Arts. Il fait don de sa villa à son gendre, Me Emile Camille, après le séisme de 1909. Depuis, ce cabinet notarial se transmet de père en fils.

avenue Paul Bourret Edifié en 1900. A la fin du XIXe siècle, Fernand Couderc, riche négociant Marseillais, s’associe à Chaffard et forment la fabrique d’huile d’olive surfine, savons et huiles à graisser « Chaffard et Couderc ». Il s’agit alors de l’une des entreprises les plus importantes de la ville. L’usine est rachetée en 1925 par le savonnier Marius Fabre, tandis que le château et son parc sont vendus au docteur Vignoli, qui transforme le domaine en clinique.
Un peu d'histoire
L'age d'orL’histoire
C’est l’arrivée du chemin de fer en 1873 qui permît le développement exceptionnel du commerce de l’huile et du savon à Salon. La petite bourgade rurale se transforme alors en une cité industrielle grâce au développement du commerce de l’huile et du savon. C’est cette époque de grande prospérité économique qui a façonné la ville telle que nous la connaissons aujourd’hui : les grandes artères (avenue de la République, boulevard Foch,…), la gare, le théâtre Armand, le Cercle des Arts, l’hippodrome, les hôtels particuliers, les savonneries…